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Drame et émotion

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Image et son d’origine
Aspect Ratio ‏ : ‎ 4:3 – 1.37:1
Rated ‏ : ‎ Universal
Package Dimensions ‏ : ‎ 19 x 13.6 x 1.6 cm; 80 g
Director ‏ : ‎ Edmond T. Gréville
Media Format ‏ : ‎ PAL
Run time ‏ : ‎ 1 hour and 40 minutes
Release date ‏ : ‎ 29 July 2016
Actors ‏ : ‎ Erich von Stroheim, Jacques Sernas, Denise Vernac, Jacques Castelot, Dany Caron
Studio ‏ : ‎ René Château Vidéo
ASIN ‏ : ‎ B01J1I7CE8
Country of origin ‏ : ‎ France
Number of discs ‏ : ‎ 1
Prix : €9.99
(à partir de Jun 19, 2025 00:51:51 UTC – Details)

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Les acheteurs donnent la note de 4/5 à cet article

Avis sur le films
Reviewer: D. André
Rating: 4.0 out of 5 stars
Title: Intéressant
Review: Un film qui mêle mélodrame et intrigue policière, le tout nimbé d’érotisme soft. Un film assez typique du réalisateur Edmond T. Gréville, même si c’est loin d’être son meilleur. En prime, Erich Von Stroheim alors en fin de carrière
Reviewer: Paul Gascimeri
Rating: 3.0 out of 5 stars
Title: pile et face
Review: Le titre reste assez obscur à moins, soyons fous! de le prononcer avec l’accent austro-américain de Stroheim pour donner un improbable oxymore « l’enfer du paradis »…Drôle de film en effet, oeuvre composite, sorte d’hybridation de policier se doublant de plusieurs histoires d’amour avec, en fond, un intéressant tableau de moeurs en voie de libéralisation. Quinze ans avant l’explosion hormonale de mai 68, la chair frémit et le sang bouillonne. Pucelle pressée de jeter sa gourme, grande bourgeoise émancipée organisatrice de soirées cinéma olé-olé, silhouette troublante derrière un rideau de douche etc. Ici l’alcool coule à flot (whisky, cognac, rosé) dès le petit-déjeuner et jusque tard dans la nuit avec des esquisses d’une jeunesse avide de plaisirs en pleine période de rock et jazz à Saint Germain-des-Prés. Le film est bien réalisé (Edmond T.Gréville a du métier) mais assez mal construit d’où l’apparition surprise d’une voix off pour raconter l’action mystère en flash back. Ce cluedo final (tous coupables!) avec son rebondissement inattendu a quelque chose de trop agatha-christien pour ne pas être artificiel. Néanmoins, la scène de l »‘ »accident » est très bien tournée avec un minimum de moyens. Passons sur la fin mélo, le principal intérêt est ailleurs. Dans les décors naturels des Hauts de Cagnes, d’abord, qui donnent comme des envies d’anis et de gentiane. Dans la distribution, surtout : Jacques Castelot, comédien solide, a pour une fois une partition de soliste. Dora Doll, vulgaire à souhait, picole sec et assure quand Jacques Sernas promène sa beauté blonde avec élégance (on le rencontrera souvent en Italie dans des péplums).Von Stroheim, lui, n’est pas mauvais mais fatigué. Capitaine sans navire, Irlando-Viennois qui n’a peut-être jamais pris la mer, l’acteur fait dans la fleur bleue sans convaincre tout à fait. Celle qui domine, en fait, c’est Denise Vernac, qui interprète avec finesse une figure de la dépravation et de l’oisiveté. L’actrice est Mme Stroheim à la ville et le couple s’est retrouvé plusieurs fois à l’écran. Exemple « La Danse de mort » de Marcel Cravenne (1948) où ils font une composition hallucinante. Quant à la trop rare Etchika Choureau, elle trouve ici un beau rôle ambigu. Pour la petite histoire, elle fut longtemps la maîtresse du prince héritier du Maroc, devenu roi sous le nom de Hassan II. Cela nuisit à sa carrière…
Reviewer: Pèire Cotó
Rating: 2.0 out of 5 stars
Title: Peu sympathique
Review: Il y a des films quelconques dans lesquels on se sent bien, comme Tant qu’il y aura des femmes, du même réalisateur, et qu’on note avec indulgence, mais aussi d’autres, techniquement et artistiquement pas plus mauvais, qui inspirent de l’antipathie. J’avais commencé à regarder celui-ci il y a quinze jours et je n’ai réussi à le finir que hier au soir. Il y a sans doute des raisons.Bien sûr, l’image se ressent de l’usure. Mais ce n’est pas ça. Dès le début, sitôt que le personnage principal entre quelque part, un café, vers 4′, le bistrotier imite et surjoue l’accent et les gestes des Provençaux et on se dit qu’on sera dans le faux et la caricature pour le reste du film. On aurait supporté ça au milieu, mais bon, c’est mal commencer. Et puis, il y a ces passages grivois, comme lorsque au cours d’un essayage, Etchika Choureau est surprise en soutien-gorge… Je n’ai rien contre l’érotisme, mais il y a la manière et surtout il s’agit d’un personnage que la suite rendra émouvant. Un ensemble de constatations va dans le même sens pour faire ressentir une absence d’empathie, une volonté de se servir des personnages en les parasitant, alors que pour que le film vive, il aurait fallu les laisser exister. Si le film avait été comique, ça aurait passé. Mais il y a des aspects policiers, des aspects de mœurs, un aspect mélodramatique. Et en plus, c’est platement raconté.Le film se passe sur la Côte d’Azur. Il s’agissait sans doute de montrer aux Français de l’époque (1953) qui voyageaient encore beaucoup par procuration, quelque chose de bien pittoresque, plus dans les habitants que dans le paysage, sous-utilisé au début. Les habitants sont en très gros de deux sortes. Il y a les indigènes populaires et les bourgeois, artistes et viveurs attirés par la région. Le premier groupe est caricaturé de façon gênante par Edmond Ardisson dans un personnage de hâbleur ridicule et on se dit que Greville veut faire entrer dans le crâne du spectateur un type ethnique pour lequel il n’a que du mépris (il était de Nice, mais d’une autre origine, enfin, qu’importe…). Le second groupe est composé à des degrés divers d’allumés ou de décadents, qu’on veut aussi caricaturer pour flatter des préjugés d’époque. Ainsi, à 3’50, cet estivant qui passe aux allures appuyées d’homosexuel. Rien dans chaque détail n’est critiquable, mais c’est l’ensemble qui compose un système de regard sur les gens, ce qui fait que je n’ai pu adhérer et donc m’intéresser à l’intrigue. Surtout, peut-être, c’est le fait qu’on nous fait regarder cette faune par l’intermédiaire du personnage principal, joué par Jacques Castelot (le frère d’André). Jacques Castelot, c’est un acteur distingué et racé, peut-être naturellement ironique, mais qui surjoue son étonnement narquois devant les personnages ridicules ou excessifs qu’on nous montre, de même que le dialogue insiste sur sa supériorité à leur égard, en lui donnant toujours l’avantage. Il en devient antipathique.Evidemment, il y a des acteurs. Von Stroheim, mais il a davantage intéressé ailleurs, Dora Doll, dans un rôle de frustrée alcoolique, mais là aussi rien de très notable. Il faut signaler Héléna Manson, pas dans un rôle noir, mais quel poids a son regard attentif de mère, et forcément on se souvient de ses autres regards au cinéma. Dans un rôle secondaire, j’ai bien aimé la solaire Dina Sassoli. Parlons un peu d’Etchika Choureau, l’attrait sexy du film, sans dévoiler l’intrigue. Elle s’appelait Jeannine, ce qui est très joli mais un peu banal à l’époque. Alors, c’était l’époque de Chica, Chica, Chica, Al Ai Ai… Passons. J’ai l’impression qu’elle avait dû perdre quelques rondeurs entre le début du film et sa seconde moitié pour ne pas trop donner l’impression de la bonne santé, fâcheuse pour son rôle. Il faudrait le lui demander, elle est encore de ce monde. Elle avait 23 ans, elle jouait le rôle d’une adolescente qu’elle n’était plus tout à fait, d’ailleurs femme mariée depuis 5 ans. Et c’est parfait sur ce point, dans les regards, dans les gestes, dans quelque chose d’aigu et d’incisif dans le sourire. Elle ne fera pas une grande carrière, interrompue peut-être, en 1966, par l’érosion de sa séduction. Une fois que c’est fini, elle est la seule à vivre d’un film dans lequel on a peine à croire.

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📅 Date de mise à jour : Jun 19, 2025 00:51:51 UTC

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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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