Berlioz : Symphonie Fantastique, épisode de la Vie d’un Artiste (DVD + Blu-Ray)
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C’est au bord du désespoir amoureux qu’Hector Berlioz écrit cette Symphonie Fantastique, épisode de la vie d’un artiste où il dépeint l’obsession de cet amour impossible et les tortures qu’il inflige au jeune homme devenu quasiment fou. Créée en décembre 1830, elle devient immédiatement l’emblème de l’avant-garde musicale, déployant un paysage sonore inouï qui emporte l’auditoire dans une frénésie jamais connue auparavant par une page orchestrale en France. Repris ici par le grand Sir John Eliot Gardiner, ce concert se complète d’oeuvres symboliques du compositeur avec la splendide ouverture du Corsaire, la cantate La Mort de Cléopâtre, et enfin, deux extraits mythiques du grand-oeuvre de Berlioz, son opéra Les Troyens.
Dimensions du colis : 18,6 x 13,6 x 1,4 cm; 160 grammes
Format : Dolby, Ambiophonique, Cinémascope, Classique, NTSC
Durée : 1 heure et 47 minutes
Date de sortie : 28 juin 2019
Acteurs : Orch Révolutionnaire et Romantique, Gardiner/Richardot
Studio : Château de Versailles Spectacles
ASIN : B07RQ3V5FR
Pays d’origine : France
Nombre de disques : 2
Prix : 23,00 €
(à partir de Mar 31, 2025 16:14:00 UTC – Details)
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Les acheteurs donnent la note de 4.5/5 à cet article
Avis sur le films
Reviewer: Denis Urval
Rating: 3,0 sur 5 étoiles
Title: Hector et John Eliot, un rendez-vous à Versailles
Review: U.D. – Gardiner dans Berlioz ? Il vous est arrivé quelque chose, Denis ? C’est bien vous ?D.U. – Oui, c’est bien moi. Ce que fait Gardiner n’est pas tellement ma tasse de thé sorti de son premier domaine de spécialité, mais son Beethoven est bien mieux que son Brahms, et Berlioz est tout de même plus proche du premier que du second. En outre, si on ne donne pas leur chance aux interprètes les plus divers, on tourne en rond dans ses préjugés. La détestation des chefs issus de l’univers baroque et de leurs émules (tous pris ensemble) est complètement idiote, exactement comme son symétrique bien connu « Furtwängler n’est qu’un vieux schnock démodé, il n’a plus rien à nous dire ».U.D. – Pourquoi c’est à l’opéra de Versailles ?D.U. – Bonne question. Berlioz y a dirigé un concert le 29 octobre 1848, après la fin de la Monarchie de juillet, et il y a connu le succès. Le programme incluait des œuvres d’autres compositeurs, et des pages de lui. On avait ressorti pour l’occasion le décor qui avait servi pour un spectacle donné à Versailles en 1837, décor conçu par le décorateur de l’Opéra de Paris, Pierre-Luc-Charles Cicéri, et que le film de ce concert vous permettra d’admirer (« palais de marbre rehaussé d’or »).U.D. – Alors?D.U. – Quel chic, ce Gardiner ! Il porte beau, et avec son frac et sa longue baguette, et il assure le spectacle à lui seul. Il est aussi très clair dans ses indications. Et puis le fin sourire du connaisseur quand il est content du résultat … so British. On le voit bien au 10, Downing street à la tête d’un gouvernement d’union nationale.U.D. – Mais le résultat proprement musical ?D.U. – C’est selon. Vous savez il faut que je commence par confesser que je suis un berliozien un peu atypique, certaines pièces me laissent complètement froid, et j’en idolâtre d’autres. Aujourd’hui évidemment, si vous n’aimez pas tout, vous êtes un mauvais français, c’est le bûcher assuré qu’on va vous allumer à la Côte-saint-André. Par exemple, l’Ouverture du Corsaire, placée ici au début, je peux vivre sans. En revanche, la manière dont le Berlioz qu’on aime pointe le nez dans la Mort de Cléopâtre, et a fait dresser les cheveux sur la tête du jury du prix de Rome, j’y suis très sensible. «Grands pharaons, nobles lagides » … ça fait toujours son effet. Plus que du Guillaume Connesson.U.D. – Mais l’interprétation de cette Cantate, et de l’air de Didon extrait des Troyens ?D.U. – Elle est bien, Lucile Richardot, très bonne diction, beau sens dramatique, elle très digne en scène. Quant à l’orchestre révolutionnaire et romantique, il met du cœur à l’ouvrage.U.D. – Je sens la réserve dans l’éloge. Toujours pas très partisan du « historiquement informé » ?D.U. – Qui nierait que des gens comme Gardiner nous ont apporté quelque chose. Mais comme disait Hume, d’un « c’est ainsi », on ne tirera jamais un « il faut ». A supposer qu’à l’époque les exécutions de Berlioz aient sonné comme cela, je ne vois pas pourquoi ce qui a été serait forcément un modèle à suivre.U.D. – La Fantastique ?D.U. –C’est surtout là, hélas, que les défauts sont apparents. L’un d’eux est le manque de puissance des cordes graves – les pizz du premier mouvement sont sans impact, les sommets dramatiques de la Scène aux champs ne feraient pas peur à une petite souris. Au milieu de la Scène aux Champs, malgré les qualités de certains bois, – comme celles de la clarinettiste principale, je vous avoue que j’ai un peu décroché ; les contrastes dynamiques sont réduits, la dimension post-beethovénienne gommée. La Marche au supplice est sans surprise, à part l’effet à la fin que je ne vous raconte pas, et qui ne me choque pas. Berlioz ne rêvait-il pas d’autre chose que la société musicale de son temps, ne cherchait-il pas à augmenter la puissance sonore en donnant des concerts avec beaucoup de musiciens ? Pourquoi le priver de ce qu’il réclamait ?U.D. – Mais vous avez aimé d’autres moments ?D.U. – Oui. Les harpes du Bal, le Sabbat final qui ne manque pas de vie, ni de couleurs, avec ses vraies cloches lugubres. Mais ce que j’ai le plus apprécié, ce sont les demi-teintes. Si on prend par exemple la toute fin de « Rêveries- Passions », moment où le héros de cette histoire semble accepter sa propre nature tourmentée – le caractère de ce moment très particulier, vraie-fausse accalmie, est très juste, on voit que le chef a une compréhension intime de l’œuvre. Un des plus beaux moments du concert, d’ailleurs, c’est Chasse royale et orage, la mélancolie du début et de la fin. Quand Berlioz rêve de Virgile, distinguer le premier romantisme et ses souvenirs de l’antiquité d’une expression romantique plus générique est bienvenu. Ici, les colonnes du décor de scène sont parfaitement en situation.U.D. – Mais si on vous dit que vous ne faites que pinailler ?D.U. – Je peux aussi faire plus synthétique : « le concert est super, le chef est super, la qualité d’image est super, je recommande ce super produit à tous ceux qui aiment la super musique ».
Reviewer: tr_edgar
Rating: 3,0 sur 5 étoiles
Title: Routine de l’ORR et Gardiner
Review: Berlioz et Gardiner : c’est vraiment le grand amour. MAIS la captation ancienne (DVD seulement) au conservatoire de musique de Paris (lieu historique de la création) de la symphonie fantastique vous émerveille beaucoup plus.Ici nous sommes au château, reconstitution du décor historique qu’a connu Berlioz à l’Opéra Royal. Tout est perruque, la fantaisie et l’originalité sont absentes.Uniquement pour collectionneur.L’image est de meilleure qualité, mais voir beaucoup de gros plans n’intéresse guère.
Reviewer: SHERMAN B. KERBEL
Rating: 4,0 sur 5 étoiles
Title:
Review: The program is a concert of music played on period instruments. I purchased the package for the Berlioz Symphony Fantastique played on period instruments. I have several versions of the piece played on modern instruments and I jumped at the opportunity of getting a modern recording on period instruments. I have been listening to classical music for over 60 years (I’m old) and this is my 1st experience with period instruments. The playing and conducting was 1st class, the recording seemed to be state of the art but the music was dull in comparison to a modern orchestra. This is truly a recording for someone who is interested in listening to an 1820’s orchestra with all its limitations so as to gain a historical perspective. It does that exceptionally well but I will not repeat the experience. I listen to the music of many composers from the early 1800’s played by orchestra’s configured to emulate the original orchestras but using modern instruments, this works for me. If this recording represents an attempt at accurately listening to the compositions as written it is not for me. The sounds are dull and lifeless, overall a big disappointment.