The Men-C’étaient des Hommes [Blu-Ray] – Artia13 est rémunéré par notre partenaire Amazon
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The Men – C’étaient des hommes (The Men), 1 Blu-ray, 87 minutes
Aspect Ratio : 4:3 – 1.37:1
Rated : Universal
Package Dimensions : 17 x 13.5 x 1.2 cm; 60 g
Director : Fred Zinnemann
Media Format : PAL, Widescreen, Colour
Run time : 1 hour and 27 minutes
Release date : 17 Jan. 2024
Actors : Marlon Brando, Teresa Wright, Everett Sloane, Jack Webb, Arthur Jurado
Subtitles: : French
Studio : LCJ Éditions & Productions
ASIN : B0CNY3LW8K
Country of origin : France
Number of discs : 1
Prix : €16.95
(à partir de Jun 17, 2025 01:45:18 UTC – Details)
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Les acheteurs donnent la note de 5/5 à cet article
Avis sur le films
Reviewer: Rory
Rating: 5.0 out of 5 stars
Title: « Avant j’avais peur de mourir ; maintenant j’ai peur de vivre. »
Review: Cinquante trois ans avant Juliette Binoche jouant avec d’authentiques malades dans Camille Claudel 1915, Marlon Brando tournait en 1951 avec de véritables paraplégiques dans The The men réalisé par Fred Zinnemann, titre emblématique que son adaptation française, C’étaient des hommes, gomme dans un absurde contresens. En effet Brando, pour son premier rôle à l’écran, y incarne le soldat Ben Wilszek blessé durant la guerre et qui, paralysé au-dessous de la ceinture, tente d’accepter son état dans un centre de rééducation prouvant ainsi qu’il est plus que jamais un homme. Outre l’incroyable implication de Brando, la puissance du film provient des accents de vérité que suscite la présence de ces véritables handicapés avec une mention spéciale à Arthur Jurado, l’interprète d’Angel, qui décèdera quelque temps après le tournage. L’approche quasi documentaire adoptée par Zinnemann et l’humanisme dégagé par le personnage de la fiancée volontaire que joue avec une extrême sensibilité Teresa Wright (dans un rôle, somme toute,assez comparable à celui qu’elle tenait quatre ans auparavant chez Wyler dans The best years of our lives) abolit tout sentimentalisme, y compris celui d’une musique aux violons un peu redondants. Dans son livre consacré à Brando paru aux éditions de la Martinère, Patrick Brion raconte comment Marlon se joua malicieusement d’une évangéliste qui distribuait la bonne parole à ses condisciples en chaines roulantes en se levant et en marchant sous les yeux éberluée de cette dernière ! Présenté dans une très satisfaisante copie, le film d’une durée de 88 minutes propose l’infini avantage d’être disponible à la fois en vost et en simple vo.
Reviewer: CH
Rating: 4.0 out of 5 stars
Title: The Men-C’étaient des Hommes
Review: Bon film de F. Zinnemann sur la réadaptation des soldats après la guerre, avec une belle composition de Marlon Brando qui débutait sa carrière. Je le recommande.
Reviewer: Folacci marie-luce
Rating: 5.0 out of 5 stars
Title: Magnifique film
Review: Belle histoire. Marlon Brando superbe
Reviewer: JEAN PIERRE CLEMENT
Rating: 5.0 out of 5 stars
Title: Vivement le prochain
Review: Collection seconde guerre mondiale
Reviewer: François-Xavier DUPOUY
Rating: 5.0 out of 5 stars
Title: Les Handicapés de Guerre
Review: Film très émouvant sur les blessés de guerre et la reconstruction de ceux-ci pour retrouver une vie affective et profesionnelle comme à chacun.
Reviewer: G. STEPHANE
Rating: 5.0 out of 5 stars
Title: DVD C’étaient des hommes
Review: Excellente interprétation de Marlon Brando pour son premier film, et de Teresa Wright également. L’image et le son sont convenables.
Reviewer: Carmen
Rating: 5.0 out of 5 stars
Title: « Les jambes sont mortes, la tête doit prendre la relève ».
Review: Pendant fort longtemps introuvable dans son ancienne édition, en dépit d’annonces commerciales fallacieuses propres à faire piler du poivre aux cinéphiles très désireux de le découvrir (je sais de quoi je parle !), ce film produit par Stanley Kramer et réalisé par Fred Zinnemann, sorti le 20 juillet 1950 et qui nous offre le premier rôle de Marlon Brando au cinéma, vient enfin de paraître dans une édition restaurée (15 mai 2019), en version originale sous-titrée en français (et en version française).Enfin est bien le mot car il s’agit d’une œuvre superbe dont la reconnaissance publique incombe à la postérité faute d’en avoir été gratifiée en son temps : le film a disparu de l’affiche après deux semaines et ce ne sont pas les récompenses honorifiques qui lui ont été à l’époque attribuées qui ont pu sauver sa carrière.Fred Zinnemann a expliqué ce sort : « le film sortit dans le plus grand cinéma de New York, le Radio City Music Hall, deux semaines après le début de la guerre de Corée. Conçu comme un film sur l’après-guerre, il devenait soudain une mentalité de la pré-guerre. Il n’était pas étonnant que les gens dont les fils, maris et pères partaient au combat n’aient pas eu envie de voir un film comme le nôtre ».Film sur l’après-guerre : « The men » (C’étaient des hommes) est consacré aux paraplégiques victimes de la seconde guerre mondiale.Il commence par une brève scène d’exposition : des soldats américains combattent en Allemagne et peu après un assaut, on voit le lieutenant d’infanterie Kenneth Wilcheck (Marlon Brandon) frappé par un tir qui le cloue au sol, il ne peut pas se relever, ses jambes sont inertes.Nous le retrouvons dans un hôpital pour paraplégiques où ses camarades d’infortune sont soignés et rééduqués, tout est fait pour qu’ils retrouvent une vitalité physique et une dignité humaine dans leur condition d’hommes sans jambes, sous le patronage inlassablement dévoué et vigilant du docteur Brock (Everett Sloane), très beau personnage de médecin en proie à une lutte intérieure contre la compassion et le pessimisme que lui inspire la destruction de toutes ces jeunes vies brisées par l’absurde et qu’il sait ne pas pouvoir remettre debout, sa lucidité désenchantée exclut l’espoir d’un miracle.La véracité – et non le réalisme, mot qui serait ici réducteur – présidant à la conception du récit est entière : le scénario a été écrit par Carl Foreman d’après sa propre histoire ; hors les quelques scènes extérieures, le film a été tourné au Birmingham Hospital où étaient soignés quarante-cinq authentiques paraplégiques jouant leur propre rôle ; le docteur Brock incarne le docteur Ernest Bors, médecin chef de cet hôpital et conseiller technique du film ; le personnage de Kenneth Wilcheck est inspiré de l’un des véritables patients de l’établissement hospitalier.Et puis la véracité est à elle seule donnée par la prodigieuse interprétation de Marlon Brando.Dans le beau livre qu’il a consacré à l’acteur, Patrick Brion nous rapporte les mots de Stanley Kramer : « nous l’avons fait venir en Californie pour le film et il a été absolument miraculeux. Il a vécu pendant un mois avec les paraplégiques du Birmingham Hospital. Ils l’adoraient. Il vivait comme eux, il était dans une chaise roulante, il se soulevait lui-même dans son lit comme un malade. Il sortait avec eux le soir dans les cafés et buvait avec eux ».Patrick Brion ajoute : « ce mimétisme sera tel qu’il permettra à Brando de réaliser une des blagues qui lui sont toujours chères. Alors qu’il se trouvait en effet dans un café avec d’autres malades, tous en petite voiture, une évangéliste tenta de rassurer les paraplégiques sur leur destin, plus au ciel d’ailleurs que sur la terre…, en les exhortant à toujours garder espoir. Brando fit alors semblant d’être touché par la grâce. Il se leva de sa chaise et marcha à la stupéfaction puis au mécontentement de l’évangéliste devant l’hilarité des autres paraplégiques »…Le personnage de Marlon Brando concentre toutes les questions existentielles posées par l’infirmité qui s’abat sur une vie dans la fleur de l’âge, au-delà des souffrances physiques endurées : affronter une réalité recomposée par la condition d’homme condamné à vivre assis, supporter le regard gêné ou apitoyé des autres, leur maladresse ou leur indélicatesse aussi, ne pas renoncer pour autant à tout espoir de bonheur, parce que l’espoir est une force obscure mais tenace.Avant sa mobilisation, Kenneth Wilcheck était fiancé avec Ellen Wilosek (parfaite Teresa Wright), il la fuit et la rejette alors qu’elle lui témoigne la persistance de son amour et de sa volonté que le mariage promis ait lieu, contre l’avis de ses parents réprouvant le projet que leur fille épouse un invalide qui ne pourra sans doute pas leur donner un petit-fils, sans doute pas mais qui sait.Patrick Brion nous apprend encore que, avant le tournage, Fred Zinnemann avait demandé conseil à son ami Elia Kazan sur la manière de diriger Marlon Brando : « laisse-le faire, lâche-lui les rênes », répondit-il.De fait, l’extrême sensibilité de Marlon Brando, illuminée par une beauté plastique hors du commun (il était alors âgé de vingt-six ans), sa timidité et son « terrible » (sic) manque de confiance en soi notés par le réalisateur (ne pas oublier que c’était sa première expérience devant une caméra) ont magnifié ses dons d’acteur, jusqu’alors exprimés au théâtre, dans le sens d’une identification totale à son personnage, sobre, subtile, intense, poignante et pour tout dire criante de vérité, sans le moindre artifice, admirable absolument.C’est un an plus tard que la gloire de Marlon Brandon explosera dans son deuxième film, « Un tramway nommé désir », réalisé par le dit Elia Kazan, une gloire contenue en germe dans ce superbe premier film qu’il habite de la première à la dernière image, dernière image dont la force élémentaire et laconique est percutante, un trait de génie.Dans un moment de pathétique illusion née de la volonté et du courage, Kenneth Wilcheck croit sentir des signes annonciateurs d’une guérison, le docteur Brock l’examine en pratiquant un test qui le confronte à la réalité et il lui dit simplement : « les jambes sont mortes, la tête doit prendre la relève », tout est dit dans ces mots brefs laissant sa place à l’avenir.
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📅 Date de mise à jour : Jun 17, 2025 01:45:18 UTC
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