Action et aventure

Le Plus Vieux métier du Monde [Blu-Ray] – Artia13 est rémunéré par notre partenaire Amazon

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Le Plus vieux métier du monde, 1 Blu-ray, 116 minutes
Rapport de forme ‏ : ‎ 1.66:1
Classé ‏ : ‎ Tous publics
Dimensions du colis ‏ : ‎ 18,03 x 13,76 x 1,48 cm; 83,16 grammes
Réalisateur ‏ : ‎ Franco Indovina, Mauro Bolognini, Philippe de Broca, Michael Pfleghar, Claude Autant-Lara
Format ‏ : ‎ Couleur
Durée ‏ : ‎ 1 heure et 56 minutes
Date de sortie ‏ : ‎ 6 avril 2016
Acteurs ‏ : ‎ Michèle Mercier, Elsa Martinelli, Jeanne Moreau, Raquel Welch, Nadia Gray
Sous-titres : ‏ : ‎ Français
Studio  ‏ : ‎ Gaumont
ASIN ‏ : ‎ B019Y6PQ22
Pays d’origine ‏ : ‎ France
Nombre de disques ‏ : ‎ 1
Prix : 14,25 €
(à partir de Jun 04, 2025 22:11:28 UTC – Details)

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Les acheteurs donnent la note de 3.5/5 à cet article

Avis sur le films
Reviewer: Client Amazon
Rating: 5,0 sur 5 étoiles
Title: Pour fan des belles étoiles de nos sixties…
Review: Les sketches sont inégaux, mais si vous laissez votre esprit critique au vestiaire et si vous êtes nostalgique d’un certain cinéma des années 60s un peu léger et aussi vénal que le présent sujet, avec parmi les plus belles étoiles internationales de l’époque (Raquel Welch, Michèle Mercier, Elsa Martinelli, entre autres), cette petite séance désuète un peu kitch pour les deux premiers chapitres, assez amusante pour les suivants, audacieuse à l’époque, anodine aujourd’hui vous ravira, surtout si le discours actuel, totalement manichéen et systématiquement répressif sur la prostitution vous exaspère, surtout quand on sait les dégâts d’une telle politique et le désastre du modèle suédois qui dans le même temps, pas schizophrène pour deux sous, subventionne la pornographie, cette prostitution bien tolérée par les capricieux estomacs de nos tartuffes, sous les sophismes les plus consternants.Le film ressort au moment où le projet de loi inique qui mettra plus en danger ces dames, qu’il ne les protègera, sans que celles qui l’exercent par choix n’aient été consultées, et qu’une exception n’ai été prévue pour leur cas, est-ce un pied de nez discret à l’aveuglement bureaucratique et puritain ? Sans vouloir m’égarer, mais vu le sujet et le titre du film, justement réédité à un moment pareil, il me parait utile de rappeler ces détails. L’acheter deviendrait presque un acte de rébellion, face à certains (nes) fanatiques qui fantasment plus le sujet, qu’ils (elles) ne le connaissent vraiment, et enfin, puis ces sketches ont quand même été signés et interprétés par Bolognini, Autant-Lara, De Broca, et… Godard, ce qui prouve aussi, que les plus sérieux pouvaient aussi s’égarer dans la légèreté sans en faire de complexes, le cinéphile qui se respecte n’échappera pas à ce pacifique ovni, quel que soit son jugement.Belle restauration des couleurs sur la version DVD, l’image est nickel et le grain est celui du film original, la bande son est claire et le volume assez puissant. Et vive ces dames de bonne mauvaises compagnie auxquelles je voue le plus grand des respects jusqu’à l’adoration totale, n’en déplaise aux gardiens de l’ordre moral sexuel : grincheuses mal *** qui ne leur arrivent pas à la cheville et qui les jalousent, ou hypocrites qui les désirent secrètement, mais les fustigent en public.
Reviewer: Paul Gascimeri
Rating: 1,0 sur 5 étoiles
Title: Quinze pour cent
Review: S’il y avait une palme du machisme, ce film à sketches (1967) aurait toutes ses chances. Dire que la prostitution existe depuis toujours revient à suggérer mezzo voce que « cosi fan tutte » (toutes des putes) sauf les Isabelle, bien sûr.Sur le papier pourtant, tout pour plaire : une ribambelle de noms qui inspirent confiance, devant, derrière et à côté de la caméra. Sur l’écran, hélas! une succession d’épisodes presque tous ratés.Chronologiquement et dans l’ordre d’apparition : le sketch de Franco Indovina (ex-assistant des plus grands, notamment d’Antonioni) sur un scénario d’Ennio Flaiano (co-auteur des meilleurs Fellini) nous amène à l’âge de pierre avec une Michèle Mercier en bikinistorique et en beauté des plages-cavernes qui refuse le communisme sexuel pour inventer ce que l’on pourrait appeler le cupitalisme (capitalisme du cul). A part cette idée révolutionnaire, infra-politique, c’est nul.Ensuite, une historiette (due au même scénariste) réalisée par Bolognini, avec le regretté Gastone Moschin face à une splendide Elsa Martinelli (réel plaisir des yeux). Ton grivois dans la lignée de Boccace et, surtout, réminiscence de la fameuse Messaline (« meretrix augusta « selon Juvénal) dépeinte par Tacite et Suétone en hôtesse familière des lupanars de Suburre.On saute les siècles pour se retrouver vers 1793 chez un Philippe de Broca peu inspiré avec, pourtant, Daniel Boulanger au scénario. En résumé : telle est prise (Jeanne Moreau, logorrhéique) qui croyait prendre (Jean-Claude Brialy, expéditif). C’est cynique et sans intérêt.Vient la Belle époque (réalisation de l’Allemand Michael Pfleghar) vue par les frères Tabet, grandes figures de la chanson et, par ailleurs, auteurs à quatre mains pour G.Oury (« Le Corniaud » puis « La Grande vadrouille »). C’est un peu moins mauvais mais de peu, grâce notamment (faut-il l’avouer?) aux puissants attraits de Raquel Welch régnant, impériale, sur un lit digne de la Païva.Au suivant ! Autant-Lara (et Jean Aurenche) prostituent leur talent dans un sketch poussif et graveleux qui n’a pour seul mérite que d’utiliser Marcel Dalio et Francis Blanche. C’est assez pitoyable. Qu’allaient-ils faire dans cette galère-ambulance?Reste, reste le dernier des six : Jean-Luc Godard, le seul à faire preuve d’un peu d’ambition et d’originalité dans le traitement du sujet avec son « Anticipation ». Le seul à oser le noir et blanc (comme dans « Alphaville », deux ans plus tôt), le seul à oser aussi montrer de face une femme nue sans apprêt mais avec un pubis d’encre. Avenir intersidéral et sovietoïde avec une hyper spécialisation des tâches. « Je suis l’amour sentimental…Voulez-vous que je vous excite? » demande la belle avant de se lancer dans une citation du Cantique des cantiques…Joli moment (magie cinématographique) quand la pellicule passe soudain à la couleur, métaphore de l’amour naissant, sur un gros plan du visage souriant d’Anna Karina. C’est beau, façon Madone du futur.En résumé, un sketch honorable sur six, soit environ quinze pour cent.Remboursez!
Reviewer: Rory
Rating: 3,0 sur 5 étoiles
Title: Le bal des actrices
Review: Alors oui l’inégalité de ce Plus vieux métier du monde de 1967 est criante, l’intérêt des sketchs signés Indovina, Bolognini, De Broca, Pfleghar, Autant Lara et Godard pour évoquer le métier de péripatéticienne à travers l’histoire de l’humanité étant à l’aune de scénarios le plus souvent anecdotiques voire paresseux. Mais cela importe finalement peu puisque l’intérêt de ces vignettes historiques gentiment licencieuses se situe dans ses actrices et quelles actrices mes aïeux – voir la sublime Michèle Mercier (blonde pour l’occasion) batifoler en bikini préhistorique avec des congénères mâles libidineux ou la sculpturale Raquel Welch en guêpière noire manipulant un vieux banquier pour s’en faire épouser rachetant, vous en conviendrez, tout scénario fût-il écrit sur un timbre poste ! Présenté dans une belle copie (1.66 16/9 compatible 4/3), le film, disponible dans la collection Gaumont à la demande, est proposé en vf avec le choix des sous-titres pour sourds et malentendants.

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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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