Coffret Ang Lee : Salé sucré + Garçon d’honneur – Artia13 est rémunéré par notre partenaire Amazon
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Contient :
– « Salé sucré »
– « Garçon d’honneur »
Nouveaux masters restaurés HD
Aspect Ratio : 16:9 – 1.85:1
Is discontinued by manufacturer : No
Rated : Universal
Product Dimensions : 13.6 x 3.2 x 19.3 cm; 190 g
Director : Ang Lee
Media Format : Colour, PAL
Run time : 3 hours and 43 minutes
Release date : 25 Nov. 2015
Actors : Sihung Lung, Wang Yu-Wen, Mitchell Lichtenstein, Dion Birney, Paul Chen
Dubbed: : French
Subtitles: : French
Language : French (Dolby Digital 2.0)
Studio : Arcadès
ASIN : B0149A9NTK
Country of origin : France
Number of discs : 2
Prix : €23.09
(à partir de Jun 09, 2025 17:16:05 UTC – Details)
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Les acheteurs donnent la note de 4.5/5 à cet article
Avis sur le films
Reviewer: Escoula
Rating: 5.0 out of 5 stars
Title: Parfait
Review: Parfait
Reviewer: Benayoun laurent
Rating: 5.0 out of 5 stars
Title: Top!
Review: J’ai offert ce coffret à un ami. Il a été conquis par ces deux films d’une grande finesse.
Reviewer: Denis Urval
Rating: 5.0 out of 5 stars
Title: Revoir les premiers Ang Lee
Review: A strictement parler, Garçon d’honneur (1993) et Salé sucré (1994) ne sont pas les premiers films de Ang Lee, puisqu’ils sont précédés du bien moins connu Pushing hands (1991). Mais il y a de bonnes raisons de les rapprocher, et de les éditer ensemble : la première est que le premier de ces films traite de la vie des expatriés à New York dans leur relation à leurs parents restés à Taiwan et en Chine, tandis que le second se passe dans un quartier de la capitale Taipei, entre projet de départ d’une jeune femme (la seconde fille) et retour de l’étranger d’une voisine. Le second est évidemment la manière dont le jeune réalisateur entrelace dans les deux cas les deux thèmes plus que chinois de la nourriture et de la famille, et en particulier des relations entre générations (le premier thème, évidemment plus développé dans Salé sucré, n’est pas négligeable dans Garçon d’honneur, qui culmine avec une scène de banquet qui lui vaut son titre anglais). Enfin, les deux films tirent parti du talent de l’acteur Sihung Lung, déjà présent dans Pushing hands, qu’Ang Lee avait sorti de sa retraite et qui rend particulièrement crédibles ces évocations des traditions chinoises où l’humour et la tendresse font bon ménage : en ancien général, calligraphe à ses heures, venu assister au mariage de son fils et offrir ses perles de sagesse, Sihung Lung est un des atouts de Garçon d’honneur, mais il est encore meilleur dans Salé sucré en chef cuisinier immensément respecté, dont Ang Lee filme les gestes en en soulignant la dimension rituelle, celle d’un art martial aux fourneaux. Dans les deux cas, ce que Ang Lee peint avec talent, c’est le mélange de dignité, de charme et de simplicité qui émane d’un personnage qui en impose et qui dans Salé sucré, sauve comme par magie des banquets d’état, mais prend aussi plaisir à cuisiner pour une petite fille dont il prépare le bento du midi.On ne reviendra pas en détail sur l’histoire que narre chacun de ces films, plus simple à résumer dans Garçon d’honneur, où un jeune taiwanais occidentalisé, Wai-Tung, veut dissimuler son orientation sexuelle à ses parents, moins linéaire dans la chronique familiale de Salé sucré, où le cuisinier a trois filles aux personnalités contrastées. Les premières fois où on voit ces films, ils sont d’un charme si immédiat et ils manifestent si peu de prétention esthétique qu’on peut les trouver vraiment mineurs, avalés qu’ils sont par le spectateur en une seule bouchée. Revus bien plus tard, c’est leur soin du détail, leur construction et leur regard sur les humains qui retiennent l’attention, tout se passant comme si leur part de vérité et l’habileté discrète du réalisateur ne faisaient finalement qu’un. Dans garçon d’honneur, le dénouement révèle chez le père et la mère de Wai-Tung un attachement à la famille et aux règles qui n’est pas de même nature, de sorte qu’ils ont vécu chacun au bout du compte une aventure bien différente, et que le spectateur n’a pas eu droit qu’au divertissement d’une comédie. Dans salé sucré, réussite encore plus grande (sans parler de sa dimension d’ode à l’art culinaire qui ne peut que mettre en appétit) rien n’est finalement comme on croyait, mais on s’en trouve bien.Sylvia Chang, en voisine presque ordinaire, et Jacklyn Wu, en fille préférée du maître des fourneaux, son opposé en tout mais héritière de son art, mixte d’occidentalisation et de son contraire, ajoutent toutes deux à la réussite de Salé sucré, un film qui conduira toujours à défendre son auteur face à ceux qui n’en retiennent que les opus nettement plus oubliables.