Club de Femmes

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Club de femmes, 1 DVD, 106 minutes
Rapport de forme ‏ : ‎ 1.33:1
Classé ‏ : ‎ Tous publics
Dimensions du colis ‏ : ‎ 19,2 x 13,6 x 1,2 cm; 100 grammes
Référence constructeur ‏ : ‎ 300335
Réalisateur ‏ : ‎ Jacques Deval
Format ‏ : ‎ PAL, Cinémascope, Noir et blanc
Durée ‏ : ‎ 1 heure et 46 minutes
Date de sortie ‏ : ‎ 8 juillet 2020
Acteurs ‏ : ‎ Danielle Darrieux, Betty Stockfeld, Else Argal, Raymond Galle, Eve Francis
Langue ‏ : ‎ Français (Dolby Digital 2.0 Mono)
Studio  ‏ : ‎ LCJ Editions & Productions
ASIN ‏ : ‎ B06Y2LDJ2Y
Nombre de disques ‏ : ‎ 1
Prix : 10,53 €
(à partir de Apr 20, 2025 23:12:40 UTC – Details)

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Les acheteurs donnent la note de 4.5/5 à cet article

Avis sur le films
Reviewer: Paul Gascimeri
Rating: 3,0 sur 5 étoiles
Title: les proies
Review: « Hommes, passez votre chemin! » Un film choral (sorti en juin 1936) dont la particularité (quatre ans avant le plaisant « Women » de Cukor) est de nous proposer une distribution quasi exclusivement féminine. A le découvrir en pleine affaire Weinstein (mot-dièse « balancetonporc »), on constate que le harcèlement ne date pas d’hier et que l’homme est un loup pour la femme. La victime en puissance se réfugie donc dans un hôtel intranquille (improbable phalanstère de luxe) autour d’une piscine, entre congénères plus ou moins charmantes, non sans ambiance (rivalités amoureuses, désirs saphiques ou crêpage de chignons). Une directrice au grand coeur, une doctoresse compréhensive, une enseignante lesbienne (avec autant de discrétion que de distinction), une standardiste entremetteuse dévoyant une oie blanche (« L’impresario? il vous poussera… »)…bref, un huis clos femelle à peine dérangé par un fiancé (fadasse) qui s’habillera en fille pour pouvoir s’y glisser.Ni comédie, ni tragédie malgré deux viols dont le second nous vaut une scène de douche « lustrale » absolument étonnante pour l’époque…La morale triomphera bel et bien (« C’est une fille! ») mais au prix de quelques arrangements avec la vérité et d’un exil sous les cocotiers. Les actrices ont l’âge de leur rôle et ça aussi, à l’époque, c’est nouveau. Danielle Darrieux se montre en maillot de bain (comme dans « Le Domino vert » de son mari Decoin, 1935) et en sportive, portant un ancêtre de la mini jupe, ne dissimulant alors rien de ses jolies « flûtes »de danseuse. Les dialogues sont également bien troussés : « Ne faisons rien de mal, tu veux?, » dit la tendre à son amoureux avant de l’entraîner bien vite à l’horizontale. Ellipse narrative expresse : quelques minutes plus tard, elle se découvre un Polichinelle dans le tiroir (par « piqûre de loustic »pour reprendre une expression de chez Truffaut). A signaler aussi l’Australienne Betty Stockfeld qui promène sa blondeur et son accent en femme vénale se trouvant laide en son miroir (« Cette figure ! je ferais peur à un nègre ! »). On la retrouvera bientôt chez Guitry, toujours élégante, toujours à la recherche d’un mari (« Ils étaient neuf célibataires », 1939) puis mariée et patriote dans « Elles étaient douze femmes » (Mirande&Lacombe, avril1940), film où l’homme (ce cochon) n’existe plus qu’en photo et sous l’uniforme de la « drôle de guerre »…NB : l’homosexualité féminine, ici suggérée et comme honteuse, figurera davantage en lumière dans « Prison sans barreaux » de L.Moguy (1938). Il est vrai que Sapho y prendra les traits lourds de Ginette Leclerc, ce qui change beaucoup de choses…PS : DVD de mauvaise qualité et sans bonus. Ce film de Jacques Deval (scénariste qui ne réalisa que trois films), ici assisté de Jean Delannoy, souffre d’une image très dégradée, avec des trous, et d’un son souvent exécrable.NB : Vingt ans plus tard, remake éponyme de Ralph Habib avec notamment Nicole Courcel et Dany Carrel (édité par René Chateau). L’histoire semble pourtant assez différente. A vérifier!

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